Un Coeur Plus Vaste
Proche le jour incline son
Mouvement lointain
Jusqu’à l’offrande de
L’égarement essentiel
Un cœur plus vaste ne se
Soucie des nuits rendues friables
Qu’un reste d’étoiles retenues
Parvient à aiguiser
Il est du silence de peu de brûlures
D’entendre le secret le plus clair
Dans le vertige de l’épaisse faille
Qui résonne sur nos propres ailes
Et c’est aussi quand la cendre des saisons
Sème en ses frissons de possibles alliances
Que nous savons tenir le parfum du geste
Et donner à renaître la tranquille écriture
De nos riches semences
Le 09 décembre 2012 © Mouette