A Peine Si
La nuit sans manière
M’est légère
Et familière insomnie
C’est à peine
Si
Le vieux platane
Y frémit
C’est à peine
Si
L’eau courtisane
Y jaillit
A peine
Si
La lune pavane
Dans son rite arrondi
A peine
L’heure s’y enflamme
Déjà enfuie
C’est à peine
Si
Des mes doigts je file
L’or blanc diaphane
Du jour qui s’enrichit
C’est à peine
Si
La vie m’initie
Au secret de la nuit
A peine
Si
J’effleure
Son Mystère
Le 20 juin 2011 © Mouette