Le Meunier
La nuit
J’accroche les étoiles sur les ailes
De mon moulin
Entendez, entendez,
Alors
Refluant du pouls nocturne
Les milles rumeurs bruissantes
Les voix d’alors, les gestes anciens,
L’hymne profond
De l’homme
Aux mains profanes
Ecoutez, écoutez
Simplement
Mille rêves y chantent le murmure
Des premiers temps anciens
Des temps des premiers voyages
Des temps des premiers nomades
Pénétrant l’horizon
De leurs mémoires
Regardez, regardez
Sans un mot
Ma sève
Je ravive patiemment les heures
De l’aube
Pour laisser couler le blé
La source de mon labeur
Dans le grain de mon cœur
Le 20 août 2011 © Mouette