Au Fond de Toi
A peine as-tu frémi
Que déjà tu sens
Le seuil
Se dérober
Ou serait-ce
Le souffle
D’un appel (venu de très loin) ?
Oublié
Au fond de ton sommeil comme
Un écho sans importance
Voilà
Que renaît la brise
Un chant
Tout un ruissellement
Le ruissellement d’un chant
Sous la grille de tes paupières
Et la chimère de tes pas ensevelis
Une sorte d’appel d’air une lame de fond
Dispersant l’inextricable feuillage
De tes distraites paroles et vaines illusions
Tu le sais
Tu n’as qu’un espace infime à gravir
Une main à saisir
Dans l’épaisseur de ton coeur
Pour prendre corps
Au rayonnement du jour
Et au déploiement de l’Être
Tu le sais
Qu’il te suffit d’un rien
Pour te laisser glisser
Dans la Vie
Et retrouver ta demeure
Peuplée d’oiseaux volubiles
Et d’hortensias aux gestes bleus
Mai - Juin 2013 © Mouette
Que déjà tu sens
Le seuil
Se dérober
Ou serait-ce
Le souffle
D’un appel (venu de très loin) ?
Oublié
Au fond de ton sommeil comme
Un écho sans importance
Voilà
Que renaît la brise
Un chant
Tout un ruissellement
Le ruissellement d’un chant
Sous la grille de tes paupières
Et la chimère de tes pas ensevelis
Une sorte d’appel d’air une lame de fond
Dispersant l’inextricable feuillage
De tes distraites paroles et vaines illusions
Tu le sais
Tu n’as qu’un espace infime à gravir
Une main à saisir
Dans l’épaisseur de ton coeur
Pour prendre corps
Au rayonnement du jour
Et au déploiement de l’Être
Tu le sais
Qu’il te suffit d’un rien
Pour te laisser glisser
Dans la Vie
Et retrouver ta demeure
Peuplée d’oiseaux volubiles
Et d’hortensias aux gestes bleus
Mai - Juin 2013 © Mouette