Saurais-je
La nuit l’épaisseur du silence et
L’autre pays
Au bout des marches
L’âme en équilibre
Saurai-je prolonger mon
Contour
Ici
Je m’interroge
Le rire des enfants qui
Rebondit dans
L’espace de ma chambre
Haute
Le rire
Ébouriffant
Des immédiates
Cavalcades
Ne parvient plus
A retenir ma
Vigilance
Je n’ai pas assez de
Prières
Dans ma chair
Etrillée
Pas assez de
Jour de paumes tendres
Dans ma chair
Morcelée
S’avancer
Sans plus de nom
Qu’une passagère
Inconnue
Je m’évapore
Sans plus
De demeure
Que l’absence qui s’ajoute
Au déchirement
De l’heure
Le 09 avril 2018 © Mouette