Le Temps de Mourir
C’était hier une colline trop douce
Terre paresseuse pour accueillir
L’interrogation de mes pas
Je me suis dépeuplée
Je n’ai rien perdu pourtant
De la vigueur du jour
Et de l’escarpement du ciel
Ni d’une offrande de primevères
Brusquement écloses
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Je parle du temps qui s’ajoute
Du bruissement des nuits
Et de l’appui du silence
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Comme le temps de mourir
A soi
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Loin dans l’écorce basse de décembre
Je me laisse prendre au jeu
Je crois à la familiarité de l’hiver
Le 17 décembre 2012 © Mouette