Il n'existe pas d'abri
Je sais que tu sais
Ce flot qui me
Dévore
Dans ces terres
De gravité et de
Volets clos
Il n’existe pas
D’abri
La mort si proche
Est un lieu
Qu’on ne peut
Circonscrire
Dépouillée
De
Toute saison
Je m’en irai
Vêtue de silence
Vers ma demeure
Initiale
Mais avant
Avant
Avant
La vie s’attachera
A mon nom
Le lierre de mes joies
Dans les matins bleus
Ivres
D’hirondelles
Toujours plus familières
Ma blessure sera celle
Du mimosa frémissant
Sous l’aile d’une mouette
Qui prend son envol
Je passerai sans doute
Sous des porches
Sombres et solitaires
Mais je reviendrais
Rieuse
Les bras chargés
De ces nuits
Passées
Sous les étoiles
De mes larmes
1er avril 2017 © Mouette
Ce flot qui me
Dévore
Dans ces terres
De gravité et de
Volets clos
Il n’existe pas
D’abri
La mort si proche
Est un lieu
Qu’on ne peut
Circonscrire
Dépouillée
De
Toute saison
Je m’en irai
Vêtue de silence
Vers ma demeure
Initiale
Mais avant
Avant
Avant
La vie s’attachera
A mon nom
Le lierre de mes joies
Dans les matins bleus
Ivres
D’hirondelles
Toujours plus familières
Ma blessure sera celle
Du mimosa frémissant
Sous l’aile d’une mouette
Qui prend son envol
Je passerai sans doute
Sous des porches
Sombres et solitaires
Mais je reviendrais
Rieuse
Les bras chargés
De ces nuits
Passées
Sous les étoiles
De mes larmes
1er avril 2017 © Mouette