Demeure d'été
Jour après jour
Je tourne les pages
Du sommeil
J’apprends à épeler
Le nom
De mon nouveau
Visage
Je n’ai plus de larmes
A livrer
Aux vents de dehors
Qui n’ont même plus
La saveur sucrée du
Printemps qui vient
Aurais-je déjà oublié
Les contours
Qui me faisaient femme
Je n’ose franchir l’avenir
Pourtant
A travers l’écorce
Du chagrin
Persiste un lieu
De grand large
Une grande demeure d’azur
Ouverte sur l’été
Et de fins voiliers blancs
Le 31 mars 2018 © Mouette
Je tourne les pages
Du sommeil
J’apprends à épeler
Le nom
De mon nouveau
Visage
Je n’ai plus de larmes
A livrer
Aux vents de dehors
Qui n’ont même plus
La saveur sucrée du
Printemps qui vient
Aurais-je déjà oublié
Les contours
Qui me faisaient femme
Je n’ose franchir l’avenir
Pourtant
A travers l’écorce
Du chagrin
Persiste un lieu
De grand large
Une grande demeure d’azur
Ouverte sur l’été
Et de fins voiliers blancs
Le 31 mars 2018 © Mouette