Oblation
Mourir
Ne serait-ce pas
Partir ailleurs
Là où les brumes
Légères s’attardent
Sous la marée
Lumineuse de l’aube
Comprendre peut-être
Le silence patient
Du chagrin qui passe
Mourir
Un peu
Et donner à voir
Ce que l’heure à venir
Retient de la beauté
Du pas qui se faufile
Dans l’herbe nue
Quand la rosée fraîche
Persiste encore
Aux pieds des grands
Platanes
Mourir
Sans doute
Et voler au ciel
Sa part d’azur
Qui enchante
Les fenêtres ouvertes
Sur le grand large
Il y aura toujours ces lieux
De traversées, de noces égarées
De vieilles errances
Pour devoir consentir
A la partition
Du vide
Et à son inépuisable
Vigilance
A nommer
Un autre horizon
Le 28 mars 2018 © Mouette
Ne serait-ce pas
Partir ailleurs
Là où les brumes
Légères s’attardent
Sous la marée
Lumineuse de l’aube
Comprendre peut-être
Le silence patient
Du chagrin qui passe
Mourir
Un peu
Et donner à voir
Ce que l’heure à venir
Retient de la beauté
Du pas qui se faufile
Dans l’herbe nue
Quand la rosée fraîche
Persiste encore
Aux pieds des grands
Platanes
Mourir
Sans doute
Et voler au ciel
Sa part d’azur
Qui enchante
Les fenêtres ouvertes
Sur le grand large
Il y aura toujours ces lieux
De traversées, de noces égarées
De vieilles errances
Pour devoir consentir
A la partition
Du vide
Et à son inépuisable
Vigilance
A nommer
Un autre horizon
Le 28 mars 2018 © Mouette