Rencontre
A midi traversé
Je croise paresse
L’heure
N’est plus que lumière brute
Que désir trempé
De liqueur solaire
Je demeure
En ravage de ciel
Une tendresse initiale
Au foyer du jour
J’abolis mes contours
Pour tout pressentir
La somnolence de l’azur
Le murmure des collines
L’empreinte gourmande
De l’argile
Le froissement sec du vent
Dans l’air crépitant
Je m’en remets à Toi
A tes mains d’horizon
A ta parole éclose en toute chose
Singulière familière
A ton étreinte
De silence accordé
A tout amour déployé
Ici
Le 31 mars 2012 © Mouette